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PEOPLE

Scène londonienne underground

La scène underground londonienne apparaît dans les années 60 alors que la culture pop émerge un peu partout dans le monde. Londres est la première à considérer le rock and roll comme un mouvement avant-gardiste. Elle s’est nourrie de chansons révolutionnaires comme Monther’s Little Helper des Rolling Stones qui parlait de l’addiction des femmes au foyer aux antidépresseurs. La croissance économique permet aux jeunes de l’époque de consommer de la culture underground. Les disques s’écoulent, les instruments de musique se démocratisent, … L’underground finit par s’essouffler à Londres pour s’éteindre dans les années 90. Toutefois une autre forme d’underground voit le jour, moins médiatisé mais à la créativité toujours aussi puissante. Aujourd’hui ce n’est plus le rock and roll qui tient ce rôle mais le hip hop et le rap principalement et finalement tous les genres musicaux qui ont quelque chose de nouveau et de rafraichissant à proposer. Détour de nos coups de cœur de la scène urbaine londonienne.

Phreeda Sharp - Unchained

Rare rappeuse londonienne a possédé une notoriété qui lui a valu un article dans The Guardian. Une bad girl militante.

Last Night in Paris - Breathe

Un collectif qui n’a rien a envié à son équivalent US Odd Future

 

Benjamin Clementine - Cornerstone

Ce jeune londonien était underground, il a commencé par chanter dans le métro. Aujourd’hui sa carrière prend une dimension internationale.

 

Denai Moore - Corner

De la folk-soul solennelle pour cette compositrice qui monte.

 

Southbank est un quartier atypique. Complètement réaménagé dans le but de devenir un haut lieu de l’art londonien, il semble paradoxalement en marge des événements culturels phares. Toutefois, il y persiste une réelle volonté de faire rayonner la musique et de la rendre accessible à tous. 

Deux salles de concert font Southbank Centre : le Royal Festival Hall et le Queen Elizabeth Hall. Alors que la première salle, la plus grande, accueille principalement des concerts de musique classique, la seconde est davantage impliquée sur la scène musicale émergente.

          Alors que nous explorions le quartier, un heureux hasard a provoqué une rencontre rafraichissante : celle d’un chef de chœur, Christopher Kennedy, dont la chorale se produisait devant la Royal Festival Hall. Il nous a parlé avec cœur et passion de sa relation à la créativité et à Londres, de son parcours, de ses ambitions. Son interview : 

Christopher Kennedy, chef de choeur passionné

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