
Le Festival de courts-métrages « Coupé Court » se tenait hier au hangar Darwin. Une première partie réussie et qui augure une belle conclusion pour ce soir, le dernier soir du festival. Le Bord’erline s’est rendu à cet événement, et qui plus est, en bonne compagnie, puisque Extérieur Nuit avait accepté l’invitation.
Jeudi 19 mars se déroulait le premier soir du Festival Coupé Court. Le rendez-vous était fixé à 20h00 au hangar Darwin. Pas forcément évident d’arriver à temps quand on se rend compte que le hangar Darwin, c’est de l’autre côté, oui oui, rive droite. Les pérégrinations nécessaires pour atteindre le Festival ne font, en réalité, que rajouter du charme à ce lieu et à cette soirée.
En effet, l’endroit est très intimiste malgré la présence du restaurant « Magasin Général » juste à côté. Pour le confort, on le définira sobrement de sommaire. Toutefois, il convient de rappeler qu'il s’agit bien d’un hangar.
La soirée se divise en plusieurs parties, et outre les courts-métragés présentés, de nombreuses performances sont mises en scènes, des plus classiques, au plus déroutantes.
L’artiste Elvia, graphiste illustratrice présente ses œuvres à même des tremplins de skate qui s’entassent au fond du hangar.
Retrouvez-la notamment sur instagram : instagram.com/elvia.mignot/

Le grapheur Voyou se tient, quand à lui au sommet d’un des tremplins et entame une œuvre inédite, réalisée spécialement pour l’occasion et qu’il achèvera ce vendredi soir à minuit.
Retrouvez-le sur son site internet: lucreynaldo.com
Voici deux de ses oeuvres.


Mais sans doute la performance la plus surprenant est celle du collectif CCM, imposant une fouille au corps assez particulière à tous les nouveaux arrivants.
A 20h45, plus ou moins, la projection commence. Plusieurs canapés au charme suranné sont installés au premier rang. Les spectateurs sont surtout des étudiants. Ils s’installent pour la plupart, alors que les dernières cigarettes se consument, accompagnés du popcorn gracieusement offert à l’entrée et d’une bière Darwin. Les courts-métrages s’enchaînent et ne se ressemblent pas, pourtant ils sont tous liés par un même thème : controverses.
Le tout premier est un film d’animation puis s’ensuivent deux courts-métrages futuristes affreusement pessimistes. La première partie de la soirée s’achève sur un court-métrage narrant une histoire d’amour entre deux personnes que seule la confession sépare. Un court instant poétique à l’image de leur idylle éphémère.
Une fois l’entracte terminée, la soirée prend une tournure plus humoristique, à l’image du court-métrage de Jean-Baptiste Saurel, sobrement intitulé « La Bifle ».
Une soirée placée sous le signe de l’éclectisme, de la controverse (donc), et de l’Art en général. Le tout dans un cadre qui enchante par sa simplicité. Le Festival Coupé Court se termine ce vendredi soir avec la remise des prix.
Où ? Au Hangar Darwin, prendre le tram A jusqu’à Stalingrad puis prendre le bus 45 jusqu’à l’arrêt Hortense.
Quand ? Ce vendredi soir à partir de 19h00 jusqu’à minuit.
Article: Nina Raynaud